Trois fails rencontrés couramment lors du développement de logiciels, et qui nécessitent de se repencher sur le contrat.

Le développement de logiciels nécessite une grande collaboration entre les développeurs, les chefs de projet et les clients. Malgré tous les efforts pour planifier le projet, il est fréquent de rencontrer des obstacles qui peuvent ralentir ou même interrompre le développement.

Voici trois difficultés courantes pour lesquelles nos clients viennent nous consulter.

1. Le calendrier indicatif vs. l’obligations de résultat

Il est essentiel de vérifier si les délais impartis sont indicatifs ou s’ils représentent une obligation de résultat. Cela peut vous paraitre une évidence, mais l’expérience montre que bien souvent la formulation retenue dans le contrat n’est pas lue de la même façon par l’entreprise de développement et par le client. Notre conseil : si le délai est essentiel pour vous, faites vérifier la formulation par un juriste.

2. Les changements d’interlocuteurs chez le prestataire ou le client
Le développement d’un logiciel essentiel (ERP par exemple) peut être long, et il est fréquent que sur la durée du développement les interlocuteurs changent chez le prestataire ou le client. Ces changements peuvent avoir des conséquences importantes sur le projet et peuvent entraîner des retards ou une perte de qualité. Il est donc important d’inclure dans le contrat des dispositions qui prévoient des délais supplémentaires en cas de changement d’interlocuteur, ou des mesures pour faciliter la passation (Comités de pilotage supplémentaires). Cela peut aider à garantir que le projet se déroule de façon fluide, même en cas de changements d’interlocuteurs.

3. Les retards dans les recettes
La procédure de recette est cruciale pour vérifier si le logiciel est conforme aux spécifications convenues. Cependant, si les clients ne valident pas les recettes en temps et en heure, cela peut entraîner des retards importants : la société de développement a prévu de lancer de nouveaux travaux, et doit attendre que le client fasse ses tests.
Parmi les solutions possibles, les développeurs de logiciels peuvent prévoir un temps spécifique pour la procédure de recette dans le contrat ou spécifier que les développements suivants ne commenceront pas tant que la recette n’a pas été validée. Ces dispositions peuvent aider à minimiser les retards dans les recettes et garantir que le projet avance sans heurts.

La date de publication de cet article est :  11/04/2023 . Des évolutions de la loi ou de la jurisprudence pouvant intervenir régulièrement, n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’information. 

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About the Author: Léa Chevalier