« Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête pour « diffusion d’images violentes » après la publication sur son compte Twitter de photos d’exactions du groupe Etat islamique par Marine Le Pen.

Certains y ont vu l’oeuvre d’un hacker, d’autres une réaction à vif, la plupart une inexplicable sortie de piste. Après la publication sur son compte Twitter de photos d’exactions du groupe Etat islamique par Marine Le Pen, le parquet de Nanterre a ouvert une enquête pour « diffusion d’images violentes ». Parmi elles, notamment, trois photos particulièrement horribles qui montrent une décapitation, un pilote jordanien brûlé vif et un homme qui se fait rouler dessus par un char. Une enquête qui vise aussi Gilbert Collard qui a lui aussi tweeté une photo d’une victime de l’organisation Etat Islamique. Que risque donc pénalement Marine le Pen ?

Twitter n’est pas une jungle où tout est publiable en toute impunité : il existe en fait un article du code pénal, jamais utilisé, qui punit la publication d’images de barbarie.
Bernard Lamon est avocat spécialiste en droit numérique : »

La date de publication de cet article est :  17/12/2015 . Des évolutions de la loi ou de la jurisprudence pouvant intervenir régulièrement, n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’information. 

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